Qu’est-ce que l’alopécie ?
L’alopécie est un terme générique désignant la chute des poils ou des cheveux, peu importe la zone et la cause. En pratique, elle désigne surtout la chute des cheveux, aboutissant à une perte anormale des cheveux pouvant évoluer de la raréfaction vers la calvitie. Découvrez les principales causes des alopécies, et comment les prendre en charge pour avoir un cheveu plus sain et plus dense.
Quels sont les différents types d’alopécie ?
La croissance du cheveu se fait à partir du bulbe pilaire selon différentes étapes qui définissent le cycle pilaire : il pousse (phase anagène), il involue (phase catagène) puis il tombe et reste un certain temps au repos (phase télogène).
Il est donc normal de perdre des cheveux, en moyenne une cinquantaine par jour.
Cette chute des cheveux devient anormale quand elle touche plus d’une centaine de cheveux quotidiennement sur plusieurs semaines, avec deux grands types d’alopécies.
Les alopécies non cicatricielles
Dans l’alopécie non cicatricielle, le follicule pileux n’est pas affecté : il est vivant mais son cycle pilaire est ralenti ou modifié, par exemple avec une phase de quiescence plus longue ou une phase de chute plus rapide.
Cette chute des cheveux est donc en principe transitoire et réversible, avec différentes causes possibles :
- Des troubles métaboliques, comme des carences alimentaires pouvant donner la pelade, des maladies chroniques ou la diminution de la durée des jours ;
- Des troubles hormonaux, comme la grossesse, l’accouchement, la ménopause, les problèmes de thyroïde ;
- Le stress, le cas le plus connu étant la chute brutale des cheveux de l’effluvium télogène (choc psychologique majeur) ;
- Des troubles inflammatoires, comme la dermite séborrhéique ou certaines mycoses ;
- Des causes mécaniques, comme l’alopécie de traction ou encore la trichotillomanie où le sujet arrache de façon compulsive ses cheveux à la manière d’un TOC.
Les alopécies cicatricielles
Dans l’alopécie cicatricielle, le follicule pileux est détruit définitivement : comme il est incapable de se régénérer, la destruction est définitive et le cheveu ne peut plus repousser.
Cette alopécie cicatricielle a deux grandes origines :
- Une origine physiologique car chaque cheveu est programmé pour avoir au total 20 à 25 cycles pilaires ; une fois qu’ils sont effectués, le cheveu meurt définitivement ;
- Une origine pathologique, toute inflammation aiguë ou durable pouvant conduire à terme à la destruction définitive de la racine du cheveu.
L’alopécie androgénétique
La distinction entre ces deux types d’alopécie n’est pas toujours aussi tranchée, une alopécie transitoire pouvant évoluer vers une alopécie définitive.
C’est le cas de l’alopécie androgénique ou alopécie androgénétique, dont l’origine est à la fois génétique et hormonale.
Sous l’action d’un dérivé de la testostérone, le cycle pilaire est d’abord accéléré, comme une alopécie non cicatricielle hormonale.
Le cheveu effectue ainsi bien plus rapidement ses 20 à 25 cycles au bout desquels il est programmé pour mourir : c’est en quelque sorte une mort d’épuisement, prématurée et définitive.
Quelle différence entre la calvitie et l’alopécie ?
A un instant T, calvitie et alopécie présentent les mêmes manifestations cliniques : la chute de cheveux accrue aboutit à une zone avec un cheveu moins dense, puis progressivement une zone sans cheveux.
La calvitie peut ainsi se définir comme une alopécie étendue et diffuse, irréversible, donnant le crâne plus ou moins chauve.
Il s’agit dans 90 % des cas environ d’une alopécie androgénétique.
On la rencontre chez la grande majorité des hommes après 50 ans, avec souvent une apparition bien plus précoce, dès 20 ans ; mais elle se retrouve aussi chez environ 20 % des femmes après la ménopause.
Cette calvitie débute par les lobes temporaux frontaux, avant de gagner le sommet du crâne (tonsure).
Le dernier stade de la calvitie est l’alopécie hippocratique où seule est épargnée la couronne basse sous les tempes au-dessus de la nuque.
Quelles sont les solutions pour empêcher la chute de cheveux ?
CLEM Paris possède une vraie expertise pour traiter la chute des cheveux de manière efficace, avec des solutions adaptées à la cause, aux types de lésions (alopécie transitoire ou calvitie définitive) et à leur étendue.
Comment traiter la calvitie par chirurgie esthétique ?
Lorsque la chute des cheveux est définitive, seule la greffe de cheveux peut restaurer une belle chevelure, dense et soyeuse.
Avec la greffe FUE, CLEM associe l’art du chirurgien esthétique avec l’intelligence artificielle : le prélèvement des greffons est robotisé pour gagner en viabilité, tandis que le chirurgien greffe ensuite chaque cheveu à l’unité , garantissant la qualité du geste technique et artistique.
La greffe de cheveux FUT quant à elle, permet de prélever une bande horizontale de cuir chevelu, pour permettre une réimplantation capillaire sur les zones dépourvues de cheveux avec un résultat parfaitement naturel.
La perte définitive des cheveux est alors oubliée, ce qui rajeunit aussitôt profondément et durablement le visage.
CLEM a choisi de pratiquer la méthode micro-FUE (pour le prélèvement du greffon) , couplée à la méthode dite de CHOI (pour l’implantation du greffon). Le prélèvement des greffons se fait à l’aide de micro punchs de 0,7 à 0,9 mm de diamètre.
Cette technique, par la finesse de ces micro-prélèvement, permet de préserver le cuir chevelu de la zone donneuse. On obtient une cicatrisation rapide et quasi invisible. Cette technique est, pour le centre CLEM, la plus qualitative.
L’implantation du greffon par la méthode de CHOI, permet une implantation directe de l’unité folliculaire ou greffon. Cette technique permet d’implanter un nombre plus important de greffons, une meilleure cicatrisation (pas de pré trou, donc moins de traumatisme)