Calvitie et alopécie : quelle différence ?
Source de plaisanteries plus ou moins bienveillantes, la calvitie ressemble, pour beaucoup d’hommes, à un passage obligé…et redouté. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Existe-t-il une différence entre la calvitie et l’alopécie ?
Vous trouverez dans cet article les réponses à ces questions ainsi qu’un aperçu des solutions qui existent pour regarnir le cuir chevelu et les zones pileuses du visage.
Qu’est-ce que l’alopécie ?
L’alopécie est la chute anormale des cheveux et/ou des poils. Quand seuls les cheveux sont concernés, on considère à titre indicatif la perte capillaire comme anormale à partir de 100 cheveux tombés par jour.
L’alopécie peut prendre différentes formes. Elle se spécifie ainsi par son caractère :
- Cicatriciel ou non cicatriciel ;
- Passager ou irréversible ;
- Localisé ou diffus ;
- Soudain ou progressif.
L’observation de ces caractéristiques oriente le diagnostic quant à la nature, et donc les causes, de l’alopécie constatée.
Quelles sont les causes de la calvitie ?
On parle de calvitie pour décrire un cuir chevelu plus ou moins dégarni. La calvitie est donc le résultat, typiquement évolutif, d’une alopécie capillaire.
Le plus souvent, la calvitie est due à ce qu’on appelle l’alopécie androgénétique. Ce type d’alopécie découle d’une prédisposition génétique qui confère aux androgènes (les hormones sexuelles mâles) des effets nocifs sur la solidité du cheveu et la repousse capillaire. L’alopécie androgénétique est de fait plus fréquente chez l’homme, et se déclenche généralement après 30 ans, même si les cas plus précoces ne sont pas rares.
Si elles ne sont pas épargnées par l’alopécie androgénétique, les femmes sont davantage touchées par une autre forme d’alopécie, dite post-ménopausique. Comme son nom l’indique, cette alopécie survient et se développe après la ménopause, sous l’effet de la diminution du taux d’hormones sexuelles féminines que sont les œstrogènes et la progestérone, connues pour favoriser la bonne santé capillaire.
Il existe de nombreuses autres formes d’alopécie. La plupart d’entre elles résultant d’une cause sous-jacente traitable, telle qu’une carence en fer, un stress important ou la prise de certains médicaments, elles sont le plus souvent temporaires et ne conduisent pas à l’installation d’une calvitie.
Calvitie et alopécie : quelles sont les différences de traitement ?
Naturellement, on ne traite pas de la même façon une alopécie touchant les poils et une calvitie, même si les techniques d’extraction sont souvent les mêmes. Pour le visage, il existe deux interventions, proposées par le CLEM :
- La greffe de barbe ;
- La greffe de sourcils.
La greffe de barbe consiste à prélever des cheveux situés au-dessus de la nuque puis à les implanter au niveau des zones faciales que l’on souhaite regarnir ou densifier. Pourquoi choisir la région nucale pour les greffons ? Tout simplement parce qu’elle n’est pas menacée par une alopécie et parce que les cheveux y présentent des caractérisitques similaires aux poils de barbe.
La greffe de sourcils consiste quant à elle à prélever des poils du dos des oreilles, qui sont les mieux adaptés à une repousse dans la région sourcilière, et à les implanter au niveau des sourcils.
La greffe de barbe et la greffe de sourcils offrent toutes deux des résultats naturels et hautement durables. Ces interventions peuvent par ailleurs être envisagées en l’absence d’alopécie identifiée, par exemple dans le but d’améliorer l’harmonie de son visage.
Dans le cas de la calvitie, c’est le degré de dégarnissement du cuir chevelu qui va déterminer les propositions de traitement. Ainsi, à un stade précoce ou modéré, des traitements visant à stimuler la repousse des cheveux (mésothérapie, injections de PRP, médicaments…) sont parfois possibles.
Toutefois, la seule solution véritablement durable et qui convienne également au traitement de calvities de stade avancé est la greffe de cheveux. Il existe deux techniques en la matière :
- La greffe FUE ;
- La greffe FUT.
Ces techniques reposent sur des méthodes d’extraction différentes. L’une n’est pas supérieure à l’autre dans l’absolu : le choix est déterminé en fonction de vos caractéristiques capillaires, de la forme de votre calvitie, mais aussi de vos préférences.
Dans les deux cas, la greffe garantit un résultat définitif et naturel.
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